Souffler la pertinente liberté de Falardeau
Ou étendre mon pays dans mon lit comme Archambault
Faire l’amour au territoire comme Miron
Ou pelleter des nuages pour me faire un nom
Noircir la blanche page de l’hiver
Ou dégivrer la vitre d’Émile en fredonnant Leclerc
Pleurer ma peine comme Piché
Ou la crier comme Léveillé
Baiser mon ciel, cajoler mon sol, sucer mon pouce
Ou tremper mon être dans l’encre d’un peuple
Serrer les poings, rester debout, griffer ma peau
Ou peupler des phrases avec des mots…
© Philippe Daoust